samedi 27 octobre 2012

Interview d'auteur: Christine CASUSO.

Salut à tous, je ne suis pas très présente en ce moment mais je vous prépare de belles news. En attendant, j'ai le plaisir de vous présenter une auteure de talent: Christine CASUSO. Je la remercie d'avoir répondu à ces questions. Je vous souhaite une bonne lecture dans l'univers de cette plume horrifique.




Bonjour Christine, peux-tu te présenter en quelques mots stp ?

Bonjour Marie Danielle. Je suis timide. Je suis une grande rêveuse et paradoxalement très terre à terre. Sensible, beaucoup trop à mon goût. Une âme gothique qui aime cet univers, mais qui vit à cent lieues de lui, sauf pour tout ce qui touche la musique, le cinéma et la littérature. En revanche, je ne suis pas du tout gore, je déteste le métal et le sang s’il y en a de trop. Goth soft donc. Ah oui, j’allais oublier, je suis franche, je ne pratique pas la langue de bois, ce qui me vaut souvent des soucis dans ce monde de faux semblants et d’hypocrisie.

D'où vient ta passion pour l'écriture ?

J’ai toujours aimé écrire, je crois que c’est en moi. J’ai juste eu de la chance d’avoir une prof de français en 6e qui a cru en moi et qui a su faire en sorte de m’intéresser à cette langue en me donnant envie de lire. Dyslexique non décelée, je me suis « soignée » toute seule en lisant beaucoup. Encore aujourd’hui, si je passe quelque temps sans lire, mes travers reviennent. C’est un combat de tous les jours. J’aime inventer des histoires, alors c’est une bonne thérapie de les coucher sur papier. Écrire, c’est un peu comme respirer, c’est presque vital pour que je me sente bien. C’est nécessaire à mon équilibre, pendant ce temps, mon esprit s’évade, et ce depuis l’âge de 14/15 ans. Tu peux le dire, c’est une vraie passion qui me tient depuis que je suis gamine.


Parle-nous de ton parcours littéraire.

Tout d’abord j’écrivais pour moi. Uniquement des poèmes. Puis sur le plus ancien réseau social (celui qui existait bien avant le célèbre logo bleu qui est à présent coté en bourse), j’ai mis des extraits de mes textes. Mes contacts appréciaient et m’en demandaient toujours plus.
Je me suis mise sur le tard à écrire des nouvelles, que j’ai également mises en ligne. Les personnes qui me lisaient m’ont demandé si je les avais publiées. La réponse était non, je n’avais jamais eu cette prétention, je n’avais même pas pensé à cela.
J’ai écrit une nouvelle pour un collectif, les droits avaient été reversés au Darfour. Suite à ça, une auteure m’a contactée et m’a proposé le projet d’un livre à quatre mains. Il avait été publié sur un site étranger d’autopublication. Dans le même temps, la frustration d’écrire des nouvelles où je ne pouvais pas décrire les lieux, les personnages, etc. m’a fait passer au roman. Sous l’insistance de ceux qui sont devenus mes premiers lecteurs, je l’ai publié en autoédition. Il avait été publié aussi sur l’iPhone. Mes lecteurs en demandant toujours plus, j’ai alors publié sur la même plateforme un recueil de nouvelles pour les faire patienter.
Ensuite, mon deuxième roman a trouvé le chemin d’une maison d’édition. Le livre des ténèbres a été publié en mars 2012 aux éditions Valentina. Actuellement, deux autres romans sont écrits et corrigés, un nouvel opus est en cours de correction, il ne manque plus que leur publication. Une autre histoire est en gestation. À suivre…


Quel est ton point de vue sur le monde de l'édition et le métier d'écrivain ?

Il y aurait beaucoup à dire. Disons que je suis plus objective sur l’édition à force de côtoyer ce milieu. Les œillères tombent et avec ses illusions et ses rêves. C’est un monde fermé où il est bien difficile de faire sa place. Un auteur français a beaucoup moins de chance d’avoir un contrat qu’un auteur anglo-saxon. Très peu d’auteurs français vivent de leur plume.
De ce fait, peut-on parler d’un métier ? Pour F.Thilliez, H. Loevenbruck, M. Chattam etc., la réponse est oui, mais pas pour les auteurs moins connus. Nous avons tous un métier dit alimentaire à côté, l’écriture ne nous fait pas vivre, loin de là. Je préfère parler de passion que de métier. D’ailleurs si un auteur écrit dans le but de se faire de l’argent, il peut tout de suite changer de « métier ». L’écriture doit être tout d’abord un plaisir personnel avant de penser à toute la mécanique qui se trouve après la pose du point final. 

BONUS:


Le livre des Ténèbres
de Christine Casuso
Paru aux Editions Valentina
Vous le trouverez ici
Public: Adultes

Présentation de l'éditeur

Tout crime doit être puni. Le châtiment le plus terrible n'est pas nécessairement la mort.
Mathias Crugeur, écrivain à succès, l'apprendra à ses dépends. Les ténèbres vont le prendre pour cible.
Elles vont tenter de l'effrayer, de le rendre fou, de le briser, et ce, dans le but de l'annihiler.
La vengeance est écrite en lettres de sang et il n'existe aucun moyen d'en réchapper lorsque le diable en personne vous poursuit.
Les secrets sont cachés dans l'Histoire, la malédiction est implacable.

Ce roman machiavélique regorge de sorcellerie et d'entités en tout genre. L'ambiance inquiétante fera remonter vos angoisses les plus anciennes.

« Vous ne pouvez pas vous enfuir, où que vous soyez, la chose vous rattrapera. » 


Mon avis

Halloween approche, jetez-vous sur ce livre si vous avez vraiment envie de frissons ! 
L'histoire commence par un drame qui m'a d'emblée mise un peu mal à l'aise et, paradoxalement, je voulais savoir la suite. Je n'ai plus lâcher ma lecture, me plongeant dans une atmosphère de plus en plus étrange. La plume simple et fluide de l'auteure sait nous captiver, la lecture passe alors vite, trop vite ! 
L'histoire est complexe et bien ficelée. Plus on avance, plus l'étrange prend une place de plus en plus importante, plus la peur s'installe. 
Le choix de la narration est très originale. Le dialogue a été délaissé, ce qui donne au texte toute la force d'un conte d'horreur. 

Vous l'avez compris, j'ai passé un excellent moment et j'ai un message pour l'auteure:
J'en veux plus ! Ce fut presque un coup de coeur pour l'originalité, l'histoire horriblement efficace et la plume captivante. Mais cela m'a laissé un goût de pas assez. 

Conclusion: Une plume à découvrir et à suivre...

Ma note : 8,5/10